La motricité libre est, à la base, un concept datant des années 1960.

C’est une pédiatre et psychopédagogue hongroise Emmi Pikler qui inventa ce concept, faisant suite à ses recherches. Le but de son étude fut de coupler éducation et recherche médicale afin d’accompagner au mieux l’enfant sur le chemin de l’autonomie. Sa déduction a été amenée grâce aux faits suivants : les enfants qui se déplacent sans restriction sont plus prudents et attentifs que les enfants à qui l’on dicte/impose une conduite sécuritaire.

L’enfant avance à son rythme en analysant par lui même l’environnement qui l’entoure. Une activité spontanée lui permet de se familiariser aux diverses textures, de tester de nouvelles positions (assise, debout..) mais aussi d’être totalement acteur de sa motricité sans qu’une aide extérieure ne vienne perturber son développement.

Le développement moteur de l’enfant durant ses premières années de vie est un apprentissage fondamental dont les bénéfices le suivront tout au long de sa vie. La motricité libre inclue à la fois le développement physique de l’enfant mais aussi psychique, lui permettant d’être plus à l’aise avec son corps & ainsi plus enclin à échanger avec d’autres enfants dans les meilleurs conditions.

Pratiquer la motricité libre avec son enfant, c’est lui permettre de devenir un adulte épanoui et sur de lui !

En pratique, c'est laisser l'enfant faire ce qu'il veut et peut, sans intervenir. Pour les plus petits, on favorise un tapis d'éveil plutôt qu'un transat. On lui met à disposition des jeux pour la découverte de ses sens et lui laisser faire comme il souhaite, quand il le souhaite, sans le pousser vers un apprentissage particulier.